De nos jours, le grand public se réjouit de pouvoir disposer d’énergie électrique en quantité suffisante, apparemment à tout moment et en toute occasion. Mais d’où vient l’électricité ? C’est ainsi que l’on obtient majoritairement la réponse : “de la prise de courant, bien sûr”. Cela répond-il automatiquement à la question de la sécurité d’approvisionnement ? Nous y reviendrons plus tard. Si l’on compare l’histoire du courant électrique avec l’histoire de Camille Bauer Metrawatt AG, on peut très bien comprendre un lien avec le parcours des deux côtés dans certains domaines. Pourquoi en est-il ainsi ?
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L'électricité, c'est bien plus qu'une simple prise de courantUne brève chronique de la guerre de l'électricité en 1890 à Camille Bauer aujourd'hui
Tout a commencé par la guerre de l’électricité – Un conflit économique autour d’un standard technique
C’est vers 1890 que la “guerre de l’électricité” a été déclenchée aux États-Unis. Il s’agissait alors de savoir si la tension continue, favorisée par Thomas Alva Edison (1847-1931), ou la tension alternative, promue par Nicola Tesla (1856-1943) et soutenue financièrement par George Westinghouse (1846-1914), était la technique la plus appropriée pour l’approvisionnement à grande échelle des États-Unis d’Amérique en énergie électrique et la construction de réseaux électriques. En raison de la position dominante de Westinghouse sur le marché par rapport à Edison General Electric (connue à partir de 1890 sous le nom de General Electric), il est rapidement apparu que la tension alternative inventée par Nicola Tesla, d’origine serbe, gagnait rapidement en importance. Et ce, notamment parce que les pertes de transmission, réduites d’environ 25%, avaient un effet positif absolu. La percée de la transmission de l’énergie électrique au moyen de la tension alternative a été immédiate. Dans un premier temps, il s’agissait principalement de thèmes liés à l’éclairage, que l’invention de la lampe à incandescence par Thomas Alva Edison devait faire progresser. Le contexte est plausible. Au départ, Westinghouse était une entreprise de fabrication d’éclairage et voulait ainsi s’assurer le plus de parts de marché possible. Il n’est donc pas surprenant qu’en Allemagne, par exemple, la première transmission d’énergie électrique à longue distance, avec une distance de plus de 170 km entre Lauffen am Neckar et Francfort-sur-le-Main, ait été mise en service dès 1891. Une percée technologique grâce à la technologie du courant triphasé. Mais le thème de la tension continue était loin d’être terminé. En raison de la numérisation, de la mobilité électrique, de l’approvisionnement décentralisé en énergie, etc.
Un voyage entrepreneurial dans le temps
La fondation de l’entreprise de Camille Bauer remonte déjà à l’année 1900, juste après l’époque de la guerre de l’électricité mentionnée ci-dessus, durant laquelle l’électricité a rapidement gagné en importance. Au tournant du siècle, Camille Bauer a déjà commencé à importer des instruments de mesure pour le marché suisse et à les distribuer sur le marché local, en tant que maison de commerce portant le nom de son fondateur, Camille Bauer-Judlin, sur le thème très tendance de l’électricité. Quelques années plus tard, à savoir en 1906, le Dr Siegfried Guggenheimer (1875 – 1938), ancien collaborateur scientifique de Wilhelm Conrad Röntgen (1845 – 1923 et premier lauréat du prix Nobel (1901) en physique), a fondé une entreprise sous son nom à Nuremberg, en Allemagne, quasiment comme une start-up.
L’entreprise s’occupait de la fabrication et de la vente d’appareils de mesure électriques. Toutefois, en raison de la pression nazie, M. Guggenheimer étant d’origine juive, l’entreprise a dû changer de nom en 1933 et c’est ainsi qu’est née la société Metrawatt AG de l’époque. En 1919, un homme du nom de Paul Gossen a fait son entrée dans le milieu. Il était tellement mécontent de son emploi chez Dr. Guggenheimer qu’il a fondé sa propre entreprise à Erlangen, près de Nuremberg, ce qui a entraîné une concurrence constante et acharnée entre les deux rivaux pendant des décennies. Vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, en 1944, Camille Bauer a dû constater que les activités commerciales étaient quasiment à l’arrêt. Toutes les usines de livraison, principalement allemandes (par exemple Hartmann & Braun, Voigt & Haeffner, Lahmeyer, etc.), s’étaient reconverties dans l’approvisionnement à des fins de guerre. A cette époque, une décision ne s’est pas fait attendre. L’entreprise commerciale initiale de Camille Bauer, basée à Bâle, a été courageusement relancée. Pour survivre, elle s’est transformée en une entreprise de production. Pour ce faire, la société de production Matter, Patocchi & Co. AG à Wohlen, afin de pouvoir agir rapidement avec les moyens d’exploitation correspondants. La place industrielle suisse à Wohlen, dans le canton d’Argovie, était ainsi née.
Mais le voyage dans le temps ne s’arrête pas là. Camille Bauer a été rachetée en 1979 par la société familiale allemande Röchling de Mannheim. À l’époque, Röchling voulait se retirer de l’activité sidérurgique et s’engager à nouveau dans le domaine de la technologie MSR. Plus tard, Gossen à Erlangen et Metrawatt à Nuremberg ont été réunies en une seule entreprise en 1993, après que Röchling soit également entrée en possession de l’entreprise Gossen dans le cadre de l’acquisition du groupe Bergmann par Siemens en 1989 et que Metrawatt ait pu être rachetée à ABB en 1992. À cette époque, la société de distribution Camille Bauer Deutschland de Francfort-Dreieich a également été intégrée. Aujourd’hui, les entreprises opèrent globalement et avec succès sous la marque ombrelle de GMC-I (Gossen Metrawatt Camille-Bauer-Instrument).
L’évolution du temps
La physique du courant électrique n’a pas changé au fil du temps. Mais les conditions-cadres, elles, ont changé de manière drastique, en particulier au cours des 5 à 10 dernières années. Des mots-clés comme la libéralisation du marché de l’électricité, les communautés d’autoconsommation, les sources d’énergie renouvelables, le photovoltaïque, l’éolien, les objectifs climatiques, la réduction des émissions de CO2, l’e-mobilité, le stockage sur batterie, Tesla, les compteurs intelligents, la numérisation, la cybersécurité, la qualité du réseau, etc. sont à l’ordre du jour des personnes et des entreprises. Enfin, le changement climatique a également été abordé par les politiques grâce aux manifestations. Nous verrons bien ce qui en résultera. Enfin, les mots-clés cités précédemment permettent de construire d’excellents scénarios concernant la sécurité de l’approvisionnement électrique. En effet, l’infrastructure électrique classique, souvent aussi ancienne que la société Camille Bauer Metrawatt elle-même, n’a pas été conçue pour le nouveau comportement énergétique des consommateurs et de l’alimentation décentralisée. Ainsi, des systèmes plus intelligents, nécessitant des données de base grâce à des mesures précises, deviennent de plus en plus importants pour éviter les pannes, les black-out et donc les dommages.
aujourd’hui : Camille Bauer rend le courant électrique visible
Toute la diversité des nouveaux univers thématiques a incité Camille Bauer Metrawatt AG à relever une fois de plus les défis avec courage – et ce, avant tout, de manière innovante et utile. Ainsi, Camille Bauer Metrawatt AG développe, produit et distribue sa gamme de produits dans quatre segments technologiques. Ceux-ci se définissent sous (1) Mesure & Affichage, (2) Qualité du réseau, (3) Commande & Surveillance ainsi que, très récemment, dans les domaines (4) Logiciels, Systèmes et Solutions. Grâce à ses collaborateurs et collaboratrices compétents, à ses outils modernes et à ses partenaires externes, Camille Bauer Metrawatt est en mesure de traiter et de résoudre les problèmes liés à la qualité du réseau, par exemple. À cela s’ajoute le nouveau secteur Academy créé en 2019, dans lequel la transmission de connaissances sur des thèmes actuels et importants par des enseignants expérimentés est une priorité absolue. En outre, nous sommes en contact très étroit avec les clients, les autorités, les associations, les organismes spécialisés, les établissements d’enseignement, les experts pratiques et les scientifiques afin de proposer en permanence des solutions adaptées aux marchés et aux groupes d’intérêt.
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